Activité physique

Reprendre l’activité physique … pas à pas

La pratique régulière d’une activité physique a de très nombreux bienfaits, parfois insoupçonnés  :

  1. Elle permet d’avoir une bonne condition physique ce qui, au-delà de l’amélioration de vos performances sportives, facilitera votre vie quotidienne.
  2. Elle protège contre l’apparition de maladies cardiovasculaires (infarctus du myocarde et angine de poitrine par exemple), quel que soit l’âge.
  3. Elle réduit le risque de diabète et régularise le taux de sucre dans le sang (glycémie).
  4. Elle améliore la stabilité de la pression artérielle.
  5. Elle est efficace pour le maintien du poids et réduit le risque d’obésité.
  6. Elle réduit le risque de lombalgies et de douleurs musculaires globalement.
  7. Elle améliore le sommeil.
  8. Elle lutte efficacement contre le stress, la dépression, l’anxiété.
  9. Elle ralentit le processus de vieillissement et la perte de mobilité.

Il n’existe aucune limite d’âge à condition de respecter quelques règles de prudence :

  1. Faire un bilan régulier avec votre médecin pour évaluer vos possibilités.
  2. Un avis médical est important pour rechercher une éventuelle contre-indication à la pratique d’une activité physique. Cet avis devrait être obligatoire après 40 ans.
  3. Doser l’effort en fonction de votre condition physique et de votre âge : l’objectif n’est pas de faire une performance.
  4. Choisir avec prudence le type d’activité physique et l’adapter en fonction de vos capacités personnelles, de votre aptitude physique.

Et pour les séniors ?

Les seniors doivent aussi pratiquer une activité physique régulière. Chez les seniors comme chez les adultes plus jeunes, l’activité, sa fréquence et son intensité seront choisies en fonction de l’état de santé de la personne. Certaines activités, à la fois bénéfiques et peu dangereuses, seront néanmoins privilégiées :

  1. Une activité en endurance pour améliorer la capacité cardiorespiratoire, comme par exemple la marche, le vélo ou la natation. Cette activité permettra d’améliorer les capacités d’autonomie dans le cadre des déplacements à effectuer à l’extérieur de la maison ( ex: faire les courses ) ou à l’intérieur.
  2. Une activité en force pour améliorer la force musculaire, comme par exemple la pratique régulière d’exercices musculaires à la maison, sans forcer. Ce sont cette fois les activités de la vie quotidienne qui seront facilitées comme le simple fait de se lever.

Oui, mais j’ai mal au dos…

Sitôt l’épisode douloureux passé, on recommande aux personnes fragiles du dos de reprendre le plus tôt possible leurs activités et de pratiquer un sport. En effet, il n’y a rien de pire pour le dos que l’inactivité… et plus votre dos sera musclé, moins vous risquerez d’avoir mal au dos !

Sports à éviter

Muscler son dos est un impératif pour diminuer le risque d’en souffrir. Attention toutefois, si certains sports sont particulièrement bénéfiques, d’autres peuvent être un supplice pour le dos.

Les sports brusques, qui malmènent le dos, imposent des contorsions et qui induisent des microtraumatismes sont à proscrire. Sont ainsi fortement déconseillés aux personnes qui ont mal au dos : le judo, la lutte, tous les sports de raquette (tennis, ping-pong, badminton…), les poids et les haltères, le trampoline, l’aviron, le canoë kayak, etc…

Sports conseillés

Trois sports sont particulièrement recommandés en cas de mal de dos : la natation, la marche et le vélo.

  1. La natation est le sport par excellence pour ceux qui ont mal au dos. La nage est d’ailleurs une thérapie à part entière pour traiter les problèmes de dos. Porté par l’eau, le corps est comme en apesanteur et s’affranchit de nombreuses contraintes. Enfin, les vertèbres ne sont plus comprimées par le poids du corps….
  2. La marche est une très bonne activité physique. Simple à mettre en pratique, la colonne vertébrale en profite à tout moment, que les trajets soient longs ou courts et que la marche soit modérée ou rapide. D’ailleurs, si vous pratiquez la marche rapide, veillez à augmenter le nombre de pas (la fréquence) au lieu de la longueur des enjambées. En effet, plus les enjambées sont grandes, plus vous imposez une torsion à votre colonne vertébrale. Si vous réalisez de longues randonnées, adoptez un pas régulier. Et bien entendu, votre sac à dos doit être léger.
  3. Le vélo enfin, à condition d’adopter une position adéquate sur son vélo (hauteur de l’entrejambe) ne pose aucun problème particulier au niveau de la colonne vertébrale.

Et la course ?

A chaque foulée, le poids que doit supporter votre colonne vertébrale décuple. De plus, des ondes de chocs remontent le long de vos jambes. Résultat, les vertèbres risquent de souffrir. Cette activité n’est cependant pas strictement interdite si vous souffrez du dos, mais il faut prendre des précautions et porter des chaussures bien adaptées qui pourront amortir les chocs.

Si vous désirez reprendre, la maison médicale organise une initiation à la course. Pour plus d’information -> c’est ici <-

Et si votre médecin vous prescrivais un coach?